Publié le 15 mars 2024

Le vrai danger financier de votre nouvelle auto n’est pas le taux d’intérêt, mais le piège de l’équité négative qui détruit systématiquement votre valeur nette.

  • Un financement à long terme (84 mois) maximise les intérêts payés tout en assurant que la valeur de votre voiture chute plus vite que votre solde de prêt.
  • Les assurances « créancier » vendues en concession sont des produits à haute marge avec des conditions souvent moins avantageuses que votre propre assurance vie.

Recommandation : Exigez toujours une simulation d’amortissement pour visualiser l’équité, refusez poliment l’assurance-prêt du concessionnaire si vous êtes déjà couvert, et calculez le coût total de possession avant de vous engager.

Vous y êtes. Assis dans le petit bureau vitré du directeur financier et assurances (le F&I), après avoir passé des heures à choisir la couleur, les options, à négocier le prix de votre nouvelle voiture. La fatigue s’installe, l’excitation de l’achat s’estompe, remplacée par une liasse de paperasse. Le F&I, sympathique et professionnel, vous parle de paiements mensuels, de taux, de protection. Il vous présente une offre de financement « imbattable » directement du concessionnaire. Tout semble simple, presque trop beau pour être vrai.

En tant qu’ancien F&I, laissez-moi vous dire une chose : ce moment est précisément l’endroit où les profits les plus importants du concessionnaire sont générés, souvent à votre détriment. La discussion se concentre presque toujours sur le taux d’intérêt et le montant du paiement mensuel. C’est une diversion. La véritable bataille pour votre portefeuille se joue sur des leviers bien plus discrets et redoutables : la durée du prêt, la gestion de la dépréciation et la vente de produits d’assurance complémentaires.

On vous a toujours dit de comparer le taux de la banque à celui du concessionnaire. C’est une platitude. C’est le niveau 1 de la négociation. Mais si la véritable clé n’était pas de savoir qui a le taux le plus bas de 0,2 %, mais de comprendre comment la structure même du contrat peut vous coûter des milliers de dollars en valeur nette ? Si le secret était de déjouer le piège de « l’équité négative », ce sable mouvant financier où vous devez plus sur votre voiture que ce qu’elle ne vaut ?

Cet article va vous ouvrir les portes de ce bureau. Je vais vous donner les outils non pas pour « battre » le concessionnaire, mais pour prendre une décision éclairée, en adulte responsable de ses finances. Nous allons décortiquer les offres, exposer les mécanismes cachés et transformer votre prochain achat de voiture d’un risque financier en une décision stratégique maîtrisée.

Pour vous guider à travers les complexités du financement automobile et des assurances connexes, cet article est structuré pour aborder chaque point de décision crucial. Vous découvrirez comment évaluer les offres, comprendre les produits d’assurance, et faire des choix qui protègent votre santé financière à long terme.

Pourquoi financer une voiture sur 84 mois est un suicide financier pour votre valeur nette ?

Le directeur financier vous présente le scénario avec un sourire : un paiement mensuel incroyablement bas. La clé de cette magie ? Un financement étalé sur 84 mois, soit sept longues années. Cela semble séduisant pour votre budget mensuel, mais c’est l’un des pièges financiers les plus dévastateurs. Le problème n’est pas seulement le coût supplémentaire des intérêts. Bien sûr, celui-ci est énorme. Une analyse simple montre que pour un prêt de 40 000 $, un terme de 84 mois peut vous coûter 5 770,58 $ de plus en intérêts par rapport à un terme de 60 mois.

Le véritable danger, c’est le concept d’équité négative, ou le fait d’être « sous l’eau ». Une voiture neuve perd environ 20 % de sa valeur la première année, puis 15 % chaque année suivante. Avec un prêt aussi long, vos paiements remboursent le capital si lentement que la valeur de votre voiture chute beaucoup plus vite que votre solde de prêt. Après 3 ou 4 ans, vous pourriez facilement devoir 20 000 $ sur une voiture qui n’en vaut plus que 15 000 $. Vous n’avez aucune équité, pire, vous avez une « dette nette » de 5 000 $ sur un actif qui se déprécie.

L’Office de la protection du consommateur du Québec met d’ailleurs en garde contre ce phénomène. Sur une voiture de 37 999 $ financée sur 72 mois, les frais de crédit peuvent déjà dépasser 7 300 $. Le risque est alors de devoir changer de véhicule en « traînant » le solde impayé de l’ancien prêt, aggravant encore plus votre situation financière. Le faible paiement mensuel est un leurre qui masque une érosion rapide de votre valeur nette globale.

Assurance vie sur le prêt auto : est-ce vraiment nécessaire si vous avez déjà une couverture ?

Après le financement, le F&I sort sa deuxième arme : l’assurance vie, invalidité, et maladies graves sur le prêt, aussi appelée assurance créancier. Le discours est rodé : « C’est pour vous protéger, vous et votre famille. Si quelque chose arrive, le prêt est remboursé. » Cela semble prudent, mais la question cruciale est : est-ce vraiment nécessaire et est-ce la meilleure option pour vous ?

Premièrement, et c’est un point capital, cette assurance n’est presque jamais obligatoire. Comme le précise l’Autorité des marchés financiers (AMF) au Québec, bien qu’un prêteur puisse exiger que le prêt soit assuré, vous n’êtes pas obligé d’accepter l’assurance qu’il vous propose. L’AMF confirme : « As a general rule, this insurance is not mandatory » (En règle générale, cette assurance n’est pas obligatoire).

Deuxièmement, l’assurance créancier du concessionnaire est souvent moins avantageuse qu’une assurance vie personnelle que vous possédez peut-être déjà. La grande différence réside dans un détail technique appelé « post-claim underwriting » (vérification de l’assurabilité après la réclamation). Avec l’assurance du concessionnaire, la vérification médicale approfondie n’a souvent lieu qu’au moment de la réclamation. L’assureur pourrait alors refuser de payer en découvrant une condition préexistante non déclarée à la signature. Avec une assurance vie personnelle, la souscription médicale est faite au début, vous savez donc que vous êtes couvert. Ce tableau comparatif illustre les différences fondamentales.

Assurance créancier vs Assurance vie personnelle
Critère Assurance créancier concessionnaire Assurance vie personnelle
Flexibilité Liée au prêt spécifique Reste en vigueur pour tous vos prêts
Processus de souscription Post-claim underwriting Souscription médicale initiale
Bénéficiaire Le prêteur Votre choix
Portabilité Se termine avec le prêt Vous suit peu importe le prêt

Location ou achat : quelle option choisir si vous roulez moins de 15 000 km/an ?

Pour les conducteurs qui parcourent peu de kilomètres, la location semble être la solution parfaite : des paiements mensuels plus bas, pas de soucis de revente, et une voiture neuve tous les 3 ou 4 ans. C’est une logique souvent présentée comme infaillible. Cependant, le calcul du coût total de possession (TCO) est plus complexe, surtout dans le contexte québécois actuel avec les subventions pour véhicules électriques.

Visualisation comparative des coûts de location versus achat pour un conducteur à faible kilométrage

Prenons un exemple concret. Les subventions gouvernementales peuvent radicalement changer la donne. Au Québec, le programme Roulez vert offre des incitatifs financiers importants. Même si les montants évoluent, il est crucial de les inclure dans votre calcul. Par exemple, si les subventions provinciales offrent jusqu’à 4 000 $ pour un véhicule électrique neuf, ce montant s’applique comme une mise de fonds à l’achat, réduisant drastiquement le capital à financer. En location, le bénéfice de la subvention est souvent dilué ou réparti par le concessionnaire d’une manière moins avantageuse pour vous.

De plus, il y a une différence fondamentale de propriété. Comme le rappelle CAA-Québec, en location, le marchand reste propriétaire du véhicule jusqu’au paiement complet. La voiture sert de garantie. Si vous avez des difficultés financières, le véhicule peut être repris. À l’achat, une fois le prêt remboursé, la voiture est un actif qui vous appartient, même si sa valeur a diminué. Pour un faible kilométrage, la location peut être intéressante, mais seulement après avoir calculé le TCO incluant les subventions, les assurances, l’entretien, et les pénalités potentielles pour usure excessive ou kilométrage dépassé.

L’erreur de refinancer une dette existante sur votre nouvelle voiture (équité négative)

Voici le scénario catastrophe que je voyais trop souvent : un client arrive pour changer sa voiture, mais il doit encore 18 000 $ sur son prêt actuel. Le concessionnaire lui offre une valeur d’échange de 14 000 $. Il y a un manque à gagner de 4 000 $. C’est ce qu’on appelle être en situation d’équité négative. La « solution » que le F&I propose alors est simple : « Pas de problème, on va ajouter ces 4 000 $ au financement de votre nouvelle voiture. »

C’est l’une des pires erreurs financières que vous puissiez commettre. Vous commencez le prêt pour votre nouvelle voiture non pas à zéro, mais avec une dette de 4 000 $, avant même le premier dollar de dépréciation. Vous payez des intérêts sur de l’argent qui correspond à la dépréciation de votre ancienne voiture. C’est le chemin le plus rapide vers un cycle de dette automobile dont il est presque impossible de sortir. Vous serez « sous l’eau » dès le premier jour, et la situation ne fera qu’empirer.

La seule stratégie saine pour briser ce cycle est de vous débarrasser de votre équité négative avant de magasiner un nouveau véhicule. La meilleure façon est souvent de vendre votre voiture vous-même. Vous obtiendrez probablement un meilleur prix qu’en l’échangeant, ce qui réduira ou éliminera l’écart. Si un solde négatif persiste, l’idéal est de le rembourser avec votre épargne avant de contracter un nouveau prêt.

Plan d’action : Vendre votre véhicule en privé pour maximiser sa valeur

  1. Évaluer la valeur marchande réelle : Utilisez des guides en ligne et des sites de petites annonces pour fixer un prix réaliste et compétitif. Prenez le temps de bien réfléchir pour ne pas payer deux fois la valeur réelle à long terme.
  2. Publier des annonces de qualité : Prenez des photos professionnelles de votre véhicule propre et publiez des annonces détaillées sur des plateformes comme Marketplace et Kijiji Autos.
  3. Préparer les documents légaux : Assurez-vous d’avoir tous les documents requis par la SAAQ pour une transaction transparente, incluant le contrat de vente et le certificat d’immatriculation.
  4. Négocier directement avec les acheteurs : Soyez prêt à négocier, mais en vendant directement, vous avez le contrôle et pouvez maximiser le prix final pour éviter de refinancer une dette.

Quand les taux de financement auto sont-ils les plus bas dans l’année ?

C’est la question que beaucoup d’acheteurs se posent : y a-t-il un « moment magique » dans l’année pour obtenir le meilleur taux de financement ? La réponse est nuancée. Oui, certaines périodes sont traditionnellement plus propices, mais les facteurs les plus importants sont souvent hors de votre contrôle. Les périodes classiques pour de meilleures offres sont la fin du mois, du trimestre ou de l’année civile. Les concessionnaires ont des objectifs de vente à atteindre et peuvent être plus flexibles.

Représentation visuelle des périodes optimales pour obtenir les meilleurs taux de financement auto

De plus, la fin de l’été et l’automne, lorsque les modèles de l’année suivante arrivent, sont des moments où les manufacturiers offrent souvent des taux promotionnels pour liquider les inventaires des modèles sortants. Cependant, ces taux promotionnels (parfois aussi bas que 0 % ou 0,99 %) sont souvent réservés aux acheteurs avec un excellent dossier de crédit et s’appliquent généralement à des termes de prêt plus courts (48 ou 60 mois), ce qui est une bonne chose.

Cependant, il ne faut pas se leurrer. Le facteur principal qui dicte les taux d’intérêt est le taux directeur de la Banque du Canada et les conditions économiques générales. Dans un contexte de taux élevés, même les meilleures promotions seront plus hautes qu’en période de taux bas. Comme le souligne Ian Sam Yue Chi, PDG de la Corporation des concessionnaires automobiles du Québec, la tendance actuelle est à l’allongement des durées de financement pour compenser l’impact de ces taux élevés.

Au chapitre du financement, on en voit plus sur 84 mois (sept ans). Il y en a toujours eu, mais on en voit davantage. L’impact des taux d’intérêt va au-delà du prix de vente d’un véhicule neuf.

– Ian Sam Yue Chi, Président-directeur général de la Corporation des concessionnaires automobiles du Québec

Le meilleur conseil est donc d’être prêt. Améliorez votre cote de crédit, magasinez votre pré-approbation bancaire avant de visiter les concessionnaires, et soyez prêt à sauter sur une offre promotionnelle d’un manufacturier si elle correspond au véhicule que vous convoitez.

Pourquoi ne pouvez-vous pas déduire 100% de l’achat de votre ordinateur la première année ?

Ce titre peut sembler déplacé, mais l’analogie est parfaite pour comprendre la fiscalité automobile. En tant que travailleur autonome ou entrepreneur, vous savez que vous ne pouvez pas passer la totalité du coût d’un ordinateur en dépense la première année. Vous devez l’amortir sur plusieurs années via la Déduction pour Amortissement (DPA). Pour un véhicule, le principe est exactement le même, mais avec des règles et des plafonds encore plus stricts imposés par Revenu Québec et l’Agence du revenu du Canada (ARC).

L’erreur est de penser que si vous utilisez votre voiture pour le travail, tous les coûts sont entièrement déductibles. C’est faux. Il y a des plafonds stricts qui limitent le montant que vous pouvez réclamer. Pour un véhicule de tourisme non zéro émission, le coût en capital maximal déductible est de 38 000 $ (plus taxes) pour 2025. Si vous achetez une voiture de 50 000 $, vous ne pourrez amortir que 38 000 $ sur sa durée de vie utile.

Il en va de même pour les intérêts de votre prêt auto. Il y a un plafond sur les intérêts déductibles, fixé à 350 $ par mois pour 2025. Si vos intérêts mensuels sont de 500 $, la différence de 150 $ n’est pas déductible, c’est une dépense nette de votre poche. Ces plafonds sont conçus pour empêcher les déductions excessives sur des véhicules de luxe.

Il est donc essentiel pour tout travailleur autonome de comprendre que l’achat d’un véhicule plus cher n’entraîne pas nécessairement des déductions plus élevées. Un arbitrage financier doit être fait entre le coût du véhicule, son utilité pour l’entreprise, et les limites fiscales applicables au Québec. Parfois, un véhicule moins cher ou une location peut s’avérer fiscalement plus avantageux.

Quand combiner Auto et Habitation chez le même assureur devient-il vraiment avantageux ?

Dans un contexte où les primes d’assurance ne cessent d’augmenter, l’idée de regrouper ses polices auto et habitation chez le même assureur pour obtenir un « rabais multi-produits » est très séduisante. Les assureurs le promeuvent activement, et pour cause. Selon Applied Systems, les primes moyennes ont connu une hausse significative, avec une augmentation de 9.3% pour l’assurance auto et 8.6% pour l’habitation au Québec au début de 2024. Le regroupement semble être une solution évidente pour contrer cette tendance.

Et souvent, ça l’est. Le rabais peut varier de 10 % à 15 % en moyenne, ce qui représente une économie non négligeable. Cependant, cette stratégie n’est pas une panacée et comporte des risques cachés. L’avantage principal est l’économie et la simplification administrative. Mais que se passe-t-il si vous avez plusieurs réclamations ?

Le risque principal du regroupement est de mettre tous ses œufs dans le même panier. Si vous avez une réclamation en habitation et un ou deux accidents responsables en auto sur une courte période, l’assureur peut juger votre dossier global trop risqué et décider de ne pas renouveler l’ensemble de vos polices. Vous vous retrouveriez alors à devoir magasiner pour deux produits en même temps avec un dossier de réclamations peu attrayant. Avec des polices séparées, le risque est compartimenté. Ce tableau résume les situations où le regroupement est avantageux ou risqué.

Avantages et risques du regroupement d’assurances
Situation Polices séparées Polices groupées
Sans réclamation Flexibilité de changer un seul produit Rabais de 10-15% en moyenne
Avec réclamations multiples Risque limité à une police Risque de non-renouvellement global
Changement de situation Ajustement ciblé possible Renégociation complète nécessaire

À retenir

  • La durée de votre prêt a un impact plus destructeur sur votre valeur nette que le taux d’intérêt lui-même, en raison de la course perdue contre la dépréciation.
  • L’assurance créancier vendue en concession est un produit de commodité à haute marge ; une assurance vie ou invalidité personnelle offre souvent une meilleure protection à un meilleur coût.
  • Le « meilleur » choix entre l’achat et la location ne dépend pas seulement de votre kilométrage, mais d’un calcul rigoureux du coût total de possession incluant subventions, dépréciation et flexibilité.

Assurance de dommages : pourquoi votre couverture actuelle ne suffirait pas en cas de perte totale ?

Vous pensez être bien assuré. Vous payez vos primes chaque mois, votre police est à jour. Mais si demain, votre voiture est volée ou déclarée perte totale après un accident, êtes-vous certain que votre assurance couvrira la totalité du solde de votre prêt ? Pour des milliers de Québécois en situation d’équité négative, la réponse est un non retentissant.

Le problème est simple : votre assurance de base vous rembourse la valeur au jour du sinistre, c’est-à-dire la valeur marchande de votre véhicule juste avant l’incident. Or, si vous avez un financement à long terme, il est fort probable que le solde de votre prêt soit supérieur à cette valeur. Reprenons l’exemple : votre voiture vaut 15 000 $, mais vous devez encore 20 000 $ à la banque. L’assureur vous envoie un chèque de 15 000 $. Vous vous retrouvez sans voiture, mais avec une dette de 5 000 $ à rembourser pour un bien que vous n’avez plus.

Ce risque est amplifié par la hausse des vols de véhicules au Québec, qui met une pression financière énorme sur les assureurs et, par conséquent, sur les assurés. Comme le souligne un rapport de ClicAssure, cette tendance entraîne une augmentation des réclamations et des primes. Se protéger devient donc une nécessité absolue.

Votre checklist de protection contre la perte totale

  1. Vérifier la présence de l’avenant « Valeur à neuf » (FAQ 43) : Contactez votre assureur pour savoir si vous avez cette protection. Elle remplace votre véhicule par un neuf de mêmes caractéristiques pendant les 2 à 5 premières années.
  2. Analyser l’offre d’assurance de remplacement : Si vous n’avez pas la FAQ 43, l’assurance de remplacement (souvent vendue par le concessionnaire) peut couvrir l’écart entre la valeur au jour du sinistre et le solde de votre prêt. Évaluez son coût-bénéfice.
  3. Évaluer votre mise de fonds initiale : Lors de votre prochain achat, une mise de fonds substantielle (20 % ou plus) est la meilleure garantie pour rester en situation d’équité positive et éviter ce problème.
  4. Discuter des dispositifs de sécurité avec votre assureur : Un bon système de repérage ou un antivol avancé peut non seulement dissuader les voleurs, mais aussi vous donner droit à des rabais significatifs sur vos primes.
  5. Comparer annuellement les protections : Le marché de l’assurance évolue. Magasinez vos protections chaque année pour vous assurer d’avoir la meilleure couverture au meilleur prix pour votre situation.

En fin de compte, la gestion du financement de votre voiture est une discipline financière à part entière. Elle exige plus que la simple recherche du taux le plus bas. Elle demande une compréhension des concepts de valeur nette, de dépréciation et de coût total de possession.

Maintenant que vous avez les clés pour décoder les offres et déjouer les pièges, l’étape suivante consiste à appliquer ces connaissances. Évaluez dès maintenant votre situation actuelle, analysez votre contrat de financement et votre police d’assurance avec ce nouvel éclairage, et préparez votre prochain achat automobile comme un stratège financier.

Rédigé par Isabelle Bélanger, Conseillère en redressement financier et spécialiste du crédit à la consommation. Experte en dossiers de crédit (Equifax/TransUnion), consolidation de dettes et budget des ménages.