Publié le 12 avril 2024

La clé pour accélérer votre enrichissement n’est pas le montant que vous épargnez, mais le moment où vous commencez à le faire.

  • Commencer à 25 ans avec une petite somme surpasse systématiquement celui qui débute à 40 ans avec le double.
  • L’automatisation via des outils comme le DRIP (réinvestissement des dividendes) crée un effet boule de neige inarrêtable.

Recommandation : Activez dès aujourd’hui un virement automatique, même minime, vers un compte de placement pour mettre le temps de votre côté.

Vous regardez votre compte d’épargne et vous ressentez une pointe de frustration. Malgré vos efforts, les chiffres semblent grimper à pas de tortue, et l’idée de bâtir un capital significatif paraît lointaine, presque inaccessible. On vous conseille d’épargner davantage, de choisir les « bons » fonds, de couper dans vos dépenses. Ces conseils, bien que valables, ignorent souvent la force la plus puissante de l’univers financier : le temps. Le sentiment que votre argent ne travaille pas assez vite est une expérience partagée par de nombreux jeunes épargnants au Québec, qui jonglent entre le désir de vivre l’instant présent et l’anxiété de préparer l’avenir.

Et si le véritable secret n’était pas caché dans une formule complexe ou un produit d’investissement miracle, mais dans une décision simple et un principe mathématique élégant ? Cette clé, c’est la règle de 72, une boussole mentale qui transforme notre perception de l’épargne. Elle ne vous dit pas *quoi* acheter, mais vous révèle *pourquoi* chaque jour d’attente a un coût invisible. Elle déplace le focus du montant investi vers le temps que vous donnez à cet argent pour grandir. L’ennemi n’est pas un faible revenu, mais la procrastination.

Cet article n’est pas un simple cours de mathématiques financières. C’est un guide pour vous, jeune épargnant, pour vous réapproprier le temps. Nous allons démystifier la règle de 72 et la puissance des intérêts composés. Nous explorerons des stratégies concrètes et accessibles au Québec, comme les programmes de réinvestissement automatique (DRIP) ou les comptes d’épargne à intérêt élevé (HISA), pour mettre votre argent au travail. L’objectif est de vous montrer comment, en agissant maintenant, vous pouvez bâtir un avenir financier solide, sans sacrifier votre présent.

Pour naviguer à travers ces concepts puissants, cet article est structuré pour vous guider pas à pas, de la théorie à la pratique. Découvrez comment transformer le temps en votre plus grand allié financier.

Pourquoi commencer à épargner à 25 ans bat celui qui commence à 40 ans avec le double du montant ?

Imaginez deux amis, Léo et Marc. Léo, 25 ans, décide de placer 5 000 $ par an. Marc, plus à l’aise financièrement à 40 ans, décide d’investir le double, soit 10 000 $ par an. En supposant un rendement annuel de 7%, qui aura le plus d’argent à 65 ans ? La réponse peut surprendre : c’est Léo. Les 15 années d’avance de Léo ont donné à son argent un formidable temps-levier. Ses premiers dollars ont eu tellement plus de temps pour générer des intérêts, qui eux-mêmes ont généré d’autres intérêts, que l’effort financier supérieur de Marc n’a jamais pu combler ce retard. C’est la magie de l’effet composé en action.

Cette réalité est souvent contre-intuitive. On a tendance à penser que le montant épargné est le facteur décisif. Pourtant, les données montrent que l’âge est un facteur clé. Au Canada, les statistiques révèlent que l’épargne est une préoccupation plus tardive pour beaucoup. Par exemple, 46,4% des ménages dont le soutien principal était âgé de 35 à 54 ans ont cotisé à un REER. S’ils commencent à bâtir leur capital, ils ont déjà laissé derrière eux les années les plus puissantes pour la croissance composée.

Pour un jeune de 20 à 30 ans, cette information est une véritable mine d’or. Votre capacité à épargner est peut-être plus limitée aujourd’hui, mais votre horizon de temps est votre plus grand atout. Chaque dollar investi à 25 ans a potentiellement quatre décennies pour travailler pour vous. C’est un avantage qu’aucun salaire plus élevé à 40 ans ne pourra jamais acheter. Le plus important n’est pas la taille de votre première mise, mais la date à laquelle vous démarrez le moteur à intérêts composés. Ne sous-estimez jamais la puissance d’un départ précoce.

Votre plan d’action pour démarrer jeune au Québec

  1. Remboursez les dettes à taux élevé : Avant tout, concentrez-vous sur le remboursement des soldes de cartes de crédit ou des prêts personnels dont les intérêts grugent votre capacité d’épargne.
  2. Commencez petit, mais soyez constant : L’important est de créer l’habitude. Même 25 $ par mois est un excellent début. La régularité est plus importante que le montant.
  3. Automatisez vos prélèvements : Programmez un virement automatique de votre compte chèques vers votre compte de placement (CELI ou REER) le jour de votre paie. C’est la meilleure façon de payer votre « vous futur » en premier.
  4. Choisissez le bon véhicule pour votre projet : Si votre objectif est l’achat d’une première propriété, le REER est idéal grâce au RAP. Pour une épargne flexible, le CELI est parfait, car les retraits ne sont pas imposés.
  5. Faites travailler votre épargne de précaution : Pour les fonds que vous souhaitez garder accessibles, optez pour un compte d’épargne à intérêt élevé (HISA) ou un CPG encaissable plutôt qu’un compte courant qui ne rapporte rien.

DRIP : comment l’achat automatique d’actions crée un effet boule de neige sur votre portefeuille ?

L’effet composé est puissant, mais comment le mettre en pilote automatique ? La réponse se trouve dans un acronyme simple : DRIP, pour Dividend Reinvestment Plan (ou PRD, Plan de Réinvestissement des Dividendes, en français). Un DRIP est un programme offert par de nombreuses entreprises et courtiers qui utilise automatiquement les dividendes que vous recevez pour acheter des actions supplémentaires de la même entreprise. C’est l’incarnation parfaite de l’effet boule de neige.

Macro photographique de gouttes d'eau cristallines s'accumulant sur une surface métallique polie formant des sphères parfaites qui grossissent progressivement

Plutôt que de recevoir une petite somme en argent dans votre compte, chaque dividende devient un mini-investissement qui, à son tour, commencera à générer ses propres dividendes. Goutte après goutte, votre participation dans l’entreprise grandit de manière exponentielle, sans que vous ayez à lever le petit doigt ni à payer de frais de transaction. Comme le souligne Frédérick Paquette, une figure bien connue du courtage en ligne au Québec, cette approche est un excellent moyen de systématiser son épargne. Dans une entrevue accordée à Les Affaires, il mentionnait :

Nous l’offrons aux clients qui en font la demande. C’est une bonne façon de systématiser son épargne.

– Frédérick Paquette, Vice-président directeur général, Disnat Courtage en ligne

Activer le DRIP est une des actions les plus simples et efficaces que vous puissiez poser pour accélérer la croissance de votre portefeuille. La plupart des plateformes de courtage populaires au Québec proposent cette option, souvent de manière très simple. Cela transforme un revenu passif (les dividendes) en un accélérateur de capital actif.

Le tableau suivant, basé sur les informations publiques, compare les programmes DRIP de quelques courtiers en ligne bien connus des investisseurs québécois. Cela vous donne un aperçu rapide de la facilité avec laquelle vous pouvez mettre cette stratégie en place.

Comparaison des programmes DRIP chez les courtiers québécois
Courtier Frais DRIP Actions fractionnées Automatisation
BNCD Aucuns frais de courtage Actions complètes seulement Entièrement automatisé
RBC Placements en Direct Pas de frais ou commissions Actions entières, montant restant en espèces Automatique sur-le-champ
TD Placements directs Sans commission Actions complètes Automatiquement sans avoir à faire quoi que ce soit
Wealthsimple Généralement annulent les frais de transaction Certaines exigent des actions complètes Automatiquement

Placer 10 000 $ à 5% simple ou 4% composé : lequel gagne sur 20 ans ?

À première vue, un rendement de 5% semble bien meilleur qu’un rendement de 4%. Mais tout dépend de la manière dont cet intérêt est calculé. C’est ici que la distinction entre intérêt simple et intérêt composé devient cruciale et révèle la véritable puissance de la règle de 72. L’intérêt simple est calculé uniquement sur votre capital de départ. L’intérêt composé, lui, est calculé sur votre capital ET sur tous les intérêts accumulés précédemment. Il paie des intérêts sur les intérêts.

Vue aérienne minimaliste de deux chemins de pierres blanches sur sable noir, l'un droit et l'autre formant une spirale exponentielle ascendante

Faisons le calcul. Avec 10 000 $ à un taux d’intérêt simple de 5%, vous gagnez 500 $ chaque année. Après 20 ans, vous aurez gagné 10 000 $ d’intérêts (500 $ x 20), pour un total de 20 000 $. Maintenant, plaçons ces mêmes 10 000 $ à un taux de 4% composé annuellement. La première année, vous gagnez 400 $. La deuxième, vous gagnez 4% sur 10 400 $, soit 416 $. La différence semble minime, mais après 20 ans, votre capital atteindra environ 21 911 $. Le taux de 4% composé a non seulement rattrapé, mais dépassé le taux de 5% simple.

Cet exemple démontre une vérité fondamentale : sur le long terme, la méthode de calcul (composé) est plus importante que le chiffre du taux lui-même. C’est pourquoi il est essentiel de choisir des placements qui favorisent la composition. Même avec un taux d’épargne qui peut paraître modeste, comme la moyenne canadienne qui avoisine les 3,74% du revenu disponible selon les données de 2023, l’effet cumulatif sur plusieurs décennies peut être spectaculaire. Il faut simplement s’assurer que l’argent est placé dans un véhicule où les intérêts peuvent se composer librement.

L’erreur de « vivre maintenant » et de repousser l’épargne à plus tard : le coût caché de la procrastination

L’adage « on n’a qu’une vie » est souvent utilisé pour justifier des dépenses immédiates au détriment de l’épargne. Voyager, sortir, profiter de sa jeunesse… tout cela est essentiel. Mais il y a une différence entre vivre pleinement et ignorer l’avenir. Repousser l’épargne à « quand j’aurai un meilleur salaire » ou « quand j’aurai fini de payer X » est l’une des erreurs financières les plus coûteuses, précisément à cause de l’effet composé. Chaque année d’inaction n’est pas une année neutre ; c’est une année de croissance exponentielle perdue à jamais.

C’est ce que l’on appelle le coût d’opportunité ou le coût de l’inaction. Imaginez que vous décidiez d’attendre 5 ans avant de commencer à investir 200 $ par mois. À un rendement de 7%, ce retard de 5 ans ne vous coûtera pas seulement les 12 000 $ que vous n’avez pas investis (200 $ x 12 mois x 5 ans). En raison de l’effet composé manqué sur 30 ans, ce retard pourrait représenter une différence de plus de 50 000 $ dans votre portefeuille à la retraite. C’est le prix invisible de la procrastination.

La règle de 72 nous aide à visualiser ce coût. Si un placement double tous les 10 ans (avec un rendement d’environ 7.2%), attendre 10 ans signifie que vous renoncez non pas à une somme, mais à un doublement complet de votre capital potentiel. Le véritable dilemme n’est pas « épargner OU vivre maintenant ». C’est de trouver un équilibre. La solution est souvent d’automatiser l’épargne, même avec de petites sommes. En mettant de côté un montant que vous n’avez pas le temps de « voir » dans votre compte courant, vous pouvez continuer à profiter du présent tout en construisant silencieusement les fondations de votre avenir financier. Commencer petit est infiniment plus puissant que de rêver de commencer gros, plus tard.

Quand programmer vos virements automatiques pour maximiser l’effet composé (hebdo vs mensuel) ?

Une fois que vous avez pris la décision d’automatiser votre épargne, une question pratique se pose : vaut-il mieux programmer un virement hebdomadaire, bimensuel ou mensuel ? D’un point de vue purement mathématique, plus l’argent est investi tôt, plus il a de temps pour travailler. Par conséquent, une contribution hebdomadaire est techniquement légèrement supérieure à une contribution mensuelle, car une partie de votre argent commence à générer des intérêts quelques semaines plus tôt.

Par exemple, si vous prévoyez d’investir 200 $ par mois, le faire en quatre versements de 50 $ chaque semaine est marginalement plus optimal qu’un seul versement de 200 $ à la fin du mois. Sur des décennies, cette petite différence peut se traduire par quelques centaines, voire quelques milliers de dollars supplémentaires. C’est l’effet de l’optimisation du temps à une échelle micro.

Cependant, il est crucial de ne pas tomber dans le piège de la sur-optimisation au détriment de la simplicité. La différence de rendement final entre une contribution hebdomadaire et mensuelle est relativement faible. Le facteur le plus important est, de loin, la régularité et la constance de vos contributions. Le véritable gain ne vient pas de la fréquence, mais du fait que l’argent est investi systématiquement, sans faute, mois après mois, année après année.

Le meilleur conseil est donc de choisir la fréquence qui s’aligne le mieux avec votre cycle de paie et votre gestion budgétaire. Si vous êtes payé toutes les deux semaines, un virement bimensuel peut être le plus simple à gérer. Si vous êtes payé au mois, un virement mensuel est parfait. L’essentiel est de le programmer et de l’oublier. L’automatisation est votre meilleur outil pour vaincre la procrastination et garantir que vous restez sur la bonne voie, peu importe la fréquence choisie.

Compte épargne à intérêt élevé (HISA) : pourquoi changer de banque en ligne peut doubler votre rendement sans risque ?

Avant même de penser à des placements plus complexes, une question se pose : où dort votre fonds d’urgence ou l’argent que vous mettez de côté pour un projet à court terme ? Pour beaucoup, il stagne dans un compte chèques ou un compte d’épargne traditionnel d’une grande banque, rapportant un intérêt proche de zéro. C’est ce qu’on appelle de l’argent dormant. La première étape pour réveiller ce capital est de le transférer dans un Compte d’Épargne à Intérêt Élevé (HISA, pour High-Interest Savings Account).

Les HISA sont généralement offerts par des banques en ligne ou des institutions financières directes (comme Tangerine, EQ Bank, etc. au Canada). Comme elles ont moins de frais généraux que les banques traditionnelles avec des succursales physiques, elles peuvent offrir des taux d’intérêt significativement plus élevés sur l’épargne, souvent plus du double ou du triple de ce que proposent les grandes banques. Votre argent reste liquide et accessible, mais au lieu de ne rien rapporter, il génère un rendement modeste mais constant, qui se compose lui aussi.

Passer d’un compte rapportant 0,5% à un HISA offrant 2% ou plus ne semble peut-être pas révolutionnaire, mais c’est une optimisation fondamentale. C’est un gain sans risque. Votre capital est protégé (souvent par l’assurance-dépôts de la SADC), mais sa « vitesse » augmente. C’est la façon la plus simple de commencer à appliquer le principe de l’effet composé à votre épargne de sécurité.

Ouvrir un HISA est rapide et se fait entièrement en ligne. C’est un changement qui prend moins de 30 minutes mais qui peut avoir un impact mesurable sur votre capital, année après année. C’est la première étape logique pour tout jeune épargnant qui veut s’assurer que chaque dollar qu’il possède est au travail, même celui destiné aux imprévus.

Compte courant ou CPG encaissable : où parquer votre argent dormant sans bloquer l’accès ?

Pour l’argent que vous n’allez pas toucher à très court terme, mais que vous souhaitez garder en sécurité et accessible, une autre option surpasse largement le compte courant : le Certificat de Placement Garanti (CPG) encaissable. Tandis que le compte courant est conçu pour les transactions quotidiennes et offre un rendement nul, le CPG est un produit d’épargne pur où vous prêtez de l’argent à une institution financière pour une durée déterminée en échange d’un taux d’intérêt fixe.

Le principal avantage d’un CPG est la garantie totale de votre capital et de vos rendements. Vous ne pouvez pas perdre d’argent. Le « hic » des CPG traditionnels est que votre argent est généralement bloqué jusqu’à l’échéance. C’est là que le CPG « encaissable » ou « rachetable » entre en jeu. Il offre le meilleur des deux mondes : un taux d’intérêt garanti, supérieur à celui d’un HISA, et la flexibilité de pouvoir retirer votre argent avant la fin du terme (souvent après une période initiale de 30 ou 90 jours), généralement sans pénalité.

Le CPG encaissable est donc un excellent « parc de stationnement » pour votre argent dormant. Il est parfait pour un fonds d’urgence que vous ne prévoyez pas d’utiliser immédiatement ou pour l’épargne destinée à un projet dans 1 ou 2 ans. Vous bénéficiez d’un rendement prévisible et sécuritaire, tout en gardant une porte de sortie en cas de besoin. C’est une étape de plus dans l’optimisation de votre capital, en s’assurant que même les fonds les plus sécuritaires génèrent un rendement respectable.

À retenir

  • Le temps est votre plus grand levier : commencer à épargner tôt est plus important que le montant initial.
  • L’automatisation est la clé du succès : utilisez les virements automatiques et le DRIP pour bâtir votre capital sans y penser.
  • L’intérêt composé est votre moteur : privilégiez toujours les placements où les intérêts génèrent à leur tour des intérêts.

Échelle de CPG : comment garantir vos revenus de retraite tout en profitant de la hausse des taux ?

Une fois que vous maîtrisez les bases de l’épargne et de l’investissement, vous pouvez explorer des stratégies légèrement plus sophistiquées pour optimiser la partie la plus sécuritaire de votre portefeuille. L’une de ces stratégies est l’échelle de CPG (ou « CPG laddering » en anglais). Elle consiste à répartir votre investissement en CPG sur plusieurs termes différents au lieu de tout mettre dans un seul.

Par exemple, au lieu d’investir 5 000 $ dans un CPG de 5 ans, vous pourriez investir 1 000 $ dans un CPG de 1 an, 1 000 $ dans un CPG de 2 ans, et ainsi de suite jusqu’à 5 ans. Chaque année, le CPG qui arrive à échéance est réinvesti dans un nouveau CPG de 5 ans. Après quelques années, vous aurez un CPG qui arrive à maturité chaque année, vous donnant un accès régulier à une partie de votre capital. Cette approche offre deux avantages majeurs : elle vous assure une liquidité prévisible et vous permet de profiter des hausses de taux d’intérêt. Si les taux augmentent, vous pourrez réinvestir votre capital à un meilleur rendement chaque année.

Cette stratégie transforme une série de placements statiques en un flux de revenus dynamique et adaptatif. Elle est particulièrement utile pour les investisseurs qui approchent de la retraite et cherchent des revenus stables, mais elle peut aussi être une excellente façon pour un jeune épargnant de structurer la partie sécuritaire de son portefeuille. Elle incarne une approche proactive de la gestion de patrimoine, où l’on ne subit pas les conditions du marché, mais où l’on s’y adapte intelligemment.

Maintenant que vous comprenez le pouvoir du temps et des intérêts composés, l’étape suivante est de passer à l’action. Évaluez dès maintenant la solution la plus adaptée à vos besoins spécifiques pour commencer à bâtir votre avenir financier dès aujourd’hui.

Questions fréquentes sur les CPG et l’intérêt composé

Les CPG peuvent-ils suivre le rythme de l’inflation?

Puisque le rendement des CPG réguliers est relativement faible, ces placements pourraient ne pas toujours suivre le rythme de l’inflation. Dans ce cas, le pouvoir d’achat de votre argent peut diminuer même si son montant nominal augmente.

Quelle est la différence entre intérêt simple et composé pour un CPG?

Avec l’intérêt simple, vous percevez des intérêts sur votre placement initial seulement. L’intérêt composé est payé sur le capital, plus les intérêts accumulés précédemment. Avec l’intérêt composé, vous gagnez un peu plus lors de chaque paiement, ce qui peut faire une grande différence sur la durée de votre placement.

Peut-on perdre de l’argent avec un CPG?

Non. Votre capital est 100% garanti, donc vous le récupérez en entier, plus les intérêts accumulés. Le seul risque est que les intérêts perçus soient inférieurs au taux d’inflation. Dans ce cas, vous ne gagnerez pas beaucoup d’argent en termes de pouvoir d’achat, mais vous ne perdrez pas de capital.

Rédigé par Patrick Nguyen, Planificateur financier (Pl. Fin.) diplômé de l'IQPF et gestionnaire de portefeuille axé sur l'investissement passif et la retraite. Expert en allocation d'actifs, REER, CELI et décaissement efficace.